Critique de spectacle, critique de spectacle paris

VOILÀ CE QUE JAMAIS JE NE TE DIRAI de VINCENT MACAIGNE

« C’est la fin du monde ? », demande Kent dans la pièce « Le Roi Lear » de Shakespeare, ou « une image de la fin du monde ? », comme lui répond Edgard ? Comme Shakespeare, Macaigne place la catastrophe au cœur de sa performance. Alors oui, il y a cette débauche d’énergie, cette démesure dans son théâtre en état d’urgence, mais le résultat est bluffant.

Critique de spectacle, Critiques de Spectacles à Lyon

War & Breakfast de Mark Ravenhill dans une mise en scène de Amine Kidia

La simplicité de la mise en scène souligne la finesse du texte, souvent sur le fil, reposant sur la balance instable de l'écoute attentive d'un public pourtant bousculé et de l'interprétation fine et subtile des acteurs qui bénéficient d'une proximité et d'une intimité rare avec le public, dans la petite salle des Clochards Célestes.

Critique de spectacle, Edinburgh Festival FRINGE, Festival d'Edinburgh 2017

Violence et douceur pour exprimer des sujets sociétaux complexes…

Le transfert émotionnel qui s'effectue entre le public et les artistes permet d'aborder des sujets difficiles dans une pièce de manière souvent trés efficace. C'est le cas pour ces deux spectacles, Stegosaurus qui traite des déséquilibres alimentaires et The Room at the top of the house, qui traite quant à lui de l'autisme.

Critique de spectacle, Critiques de spectacles à Lyon

Les Invisibles de Claudine Galea dans une mise en scène de Muriel Coadou et de Gilles Chabrier par le Collectif 7

La pièce nous plonge dans cette splendeur de l'humain, dans sa capacité à l'entraide et à la compassion en nous montrant les pièges et les failles d'une société incapable de concourir au bonheur de ses citoyens et qui ne peut placer le travailleur que dans le fantasme toujours brandi et renouvelé d'une vie meilleure, en travaillant toujours plus et en servant avec une loyauté asservie les désirs de la société de consommation.

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

Dom Juan de Molière dans une mise en scène de Jean-François Sivadier

La mise en scène se joue des effets scéniques et crée des images cellulaires, provoquant le regard et défiant les lois cosmiques de la pesanteur. Ici, les étoiles et les éléments célestes sont parties intégrantes d'une machinerie théâtrale qui agit à découvert. La mer s'anime et le théâtre s'écoule dans le bruissement intempestif de bâches ou d'étoiles qui tombent et se cassent sur le plateau, quant à lui bientôt en partie démonté et éventré. Une fine poussière pelotonnée et duveteuse est brassée sur le plateau par le déplacement des corps et se trouve irradiée par la lumière des projecteurs qu'on dirait toujours irascibles et inquiétants.

Critique de livre

Angelica Liddell, Le Cycle des résurrections suivi de La Fiancée du Fossoyeur, traduit de l’espagnol par Christilla Vasserot

Chaque phrase, chaque ligne, chaque sillage de cette écriture forment en soi une pierre effeuillée, comme les pétales d'une rose malade sur laquelle la narratrice va fonder une sorte de mouvement d'introspection pour essayer d'exprimer une sensibilité, ou davantage ses excès dans une sorte de travers apocalyptique. Par là, elle exprime les torsions d'un être… Lire la suite Angelica Liddell, Le Cycle des résurrections suivi de La Fiancée du Fossoyeur, traduit de l’espagnol par Christilla Vasserot