Ce qui pourrait paraître ridicule ou forcené dans l'écriture devient dans l'espace scénique une marque de fragilité, un abandon, un renoncement.
Auteur : Alchimieduverbe
Pensées sauvages sur « Anéantir » de Michel Houellebecq – parution janvier 2022, éditions Flammarion
Un roman à lire sans prétendre y voir d'autres vérités que le reflet de nos abandons et de la médiocrité de nos renoncements...
« C’est ma fonction de crier, Monsieur ; je suis poète » Hommage à René de Obaldia.
Nous publions ce texte aujourd'hui qui porte sur Genousie, la première pièce de théâtre écrite par René de Obaldia en 1960 pour rendre hommage à son auteur décédé le 27 janvier 2022. René de Obaldia était le doyen de l'Académie Française.
Relire C’était mieux avant d’Emmanuel Darley.
Il est des pièces qui peuplent nos bibliothèques et sur lesquelles on retombe plus tard, les a-t-on seulement lues et se souvient-on de quand on les a achetées ? En tout cas, cette pièce se révèle tout à coup à nous par son évidence et sa littéralité : elle nous accable de sa lucidité. C'est parfois un spectacle secret et puissant qui s'immisce en nous et qui nous oblige à écrire nos impressions et nos sensations pour raconter notre expérience de lecture.
Le Gardien de mon frère de Ronan Mancec
Lien vers le carnet artistique et pédagogique.
STONEWALL de David Léon
Ce n'est pas par le récit, la fiction, la fable philosophique ou l'exploration que David Léon choisit de nous accrocher, mais par un pur reflet de ce que ces yeux traversent. Son regard est toujours en mouvement, lucide, irrité et exalté quand il observe la société en même temps que langoureux et profondément sensuel quand il se livre et délivre au lecteur, toute la profusion de ses sensations en manifestations littéraires, créant un parfum unique de désaveu et de promesses enivrées qui révèle au plus près l'écriture et l'écrivain.