Le spectacle adule la peur et souffre de mythiques hurlements, son stuc a quelque chose de mystérieux, d'énigmatique et en même temps de totalement halluciné. Il en est ainsi parfois des grandes fresques qui pour survivre au temps, inventent des pulsions, libèrent des corps et inondent d'une lumière ravageuse, l'éternelle nuit des salles de spectacles...
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Rester Vivant grâce à Michel Houellebecq
À l'heure où paraît aux éditions de l'Herne un essai de Michel Houellebecq sur le philosophe Arthur Schopenhauer, l'Alchimie du Verbe vous propose de relire le premier recueil de poèmes d'un écrivain que l'on connaît surtout pour ses romans...
Germinal une conception d’Antoine Defoort et d’Halory Goerger par L’Amicale de Production
Nos comédiens font germer une graine essentielle dans leur esprit : celle de la conscience. Conscience du collectif, de la difficulté du vivre ensemble, de l’injustice, puis enfin de la finitude. Le projet s’effondre face à cette terrible découverte, à quoi bon essayer si c’est pour que tout ça se termine un jour ? Après la case « dépression », on assiste à une catharsis réjouissante, à base de guitare, de pads et de chant joyeux. Un grand final qui vient célébrer le « bonheur de vivre ensemble », qui lui restera intact et n’en finira jamais d’exister !
Primitifs, une création de Michel Schweizer par la Compagnie La Coma
Le spectacle ainsi serait une sorte d'invitation au voyage dans notre monde absurde, une proposition déjantée dont la folie progressive jusqu'au cri et à l'hystérie de ses personnages comme possédés par leurs propres limites, viendrait ourdir l'arrière plan politique et écologique du projet réel...
Les Invisibles de Claudine Galea dans une mise en scène de Muriel Coadou et de Gilles Chabrier par le Collectif 7
La pièce nous plonge dans cette splendeur de l'humain, dans sa capacité à l'entraide et à la compassion en nous montrant les pièges et les failles d'une société incapable de concourir au bonheur de ses citoyens et qui ne peut placer le travailleur que dans le fantasme toujours brandi et renouvelé d'une vie meilleure, en travaillant toujours plus et en servant avec une loyauté asservie les désirs de la société de consommation.
L’Opéra de Quat’Sous de Bertolt Brecht et de Kurt Weill dans une mise en scène de Jean Lacornerie sous la direction musicale de Jean-Robert Lay
Jean Lacornerie a choisi de travailler à partir de la version de 1928, sur un état du texte qui n'est pas celui de la traduction que l'on lit classiquement. En effet, Le metteur en scène a commandé une nouvelle traduction à René Fix, basée sur un manuscrit reconstitué a posteriori qui serait semblable à la première représentation du texte en 1928. Il s'agirait selon de lui de revenir à l'oeuvre originale...
