Ce voyage permet donc à la fois de voyager dans un monde enfantin et merveilleux, avec une puissance créatrice sans limite qui ouvre les portes d'une illusion largement poétique ; sans pour autant oublier la portée philosophique et ontologique du texte. La mise en scène traduit ainsi sans les trahir les grands axes de l'oeuvre de Jules Verne, charmant un public de tout âge.
Auteur : louiserulh
L’amour et les forêts d’Eric Reinhardt, mis en scène par Laurent Bazin
C'est donc un spectacle total qu'offre Laurent Bazin, un spectacle immersif qui tire son public dans le cœur de la magie du théâtre, l'entraînant dans la communion avec une réalité dessinée à touches sensibles par l'exploitation maximale du potentiel des moyens du théâtre...
Deux spectacles en parallèle : Artefact, mis en scène par Joris Mathieu, et 24/7 du collectif Invivo
Notre monde moderne est envahi de machines techniques et technologiques très variées, de plus en plus puissantes, de plus en plus indispensables. Le théâtre, en tant qu'il est outil de réflexion de notre monde, ne peut s'empêcher de se questionner à son sujet. Joris Mathieu et le collectif In Vivo inventent des manières différentes de s'approprier cet outil si riche, dans deux spectacles présentés dans le festival Micro-mondes : 24/7 et Artefact.
Eva Peron et l’Homosexuel de Copi, mise en scène Marcial di Fonzo Bo
Marcial di Fonzo Bo monte donc un spectacle-hommage à Copi, qui permet de rencontrer son univers et de pénétrer dans son esthétique par différentes portes : l'humour, l'esthétique de la destruction, la travestissement (Copi a lui-même longtemps joué des numéros de transformiste), la quête de l'identité, le rapport à l'exil et au pays d'origine, ou encore l'engagement politique et militant. L'homme transparaît ainsi derrière les textes qu'il a laissé, et qui sonnent pourtant terriblement actuels dans un contexte, 30 ans plus tard, où la France (et l'Europe) semblent se refermer et effectuer un retour en arrière en matière de diversité sociale et de vivre ensemble.
Je suis Fassbinder de Falk Richter et Stanislas Nordey
le travail de Fassbinder est par essence intrinsèquement lié à sa société, et il ne pouvait en être autrement pour le spectacle de Nordey et Richter, qui travaillent donc à actualiser le propos et à s'interroger sur sa pertinence dans notre monde actuel.
Le nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard, mis en scène par Marie Vialle
Il ne faudrait pas cependant renvoyer ce spectacle à un simple statut de lieu d'expérimentation, puisqu'il constitue avant tout un retour à un âge béni de douceur, de simplicité et de calme, où le théâtre pour une fois s'isole de l'agitation du monde pour revenir à un processus universel d'écoute fondamentale.
