Critique de spectacle, Critiques de Spectacles à Lyon

Rebibbia d’après Goliarda Sapienza dans une mise en scène Louise Vignaud

La prison est un lieu dont on veut sortir tant qu’on y est enfermés, mais qui manque et auquel on peut vouloir retourner une fois lâchés dans un extérieur qui n’est pas plus protecteur, qui serait même d’autant plus violent.

18ème Biennale de la Danse, danse

Gravité, poids, pesanteur [ 18ème Biennale de la Danse]

La force de gravitation est au fond ce qui nous permet de danser comme nous le faisons sur notre planète. Immanente, impalpable, invisible, c'est pourtant elle qu'on a l'impression de percevoir, toucher et ressentir dans la danse. Elle est une force qui en fait naître une autre en nous, l’irrésistible et essentiel besoin d'aller et venir, pour rencontrer l'autre, pour rencontrer le mouvement.

danse, Spectacles de danse à Lyon

Eins, Zwei, Drei / Martin Zimmermann [Première Française]

On n'est pas dans un jeu d'acteur, bien qu'ils jouent un personnage, ni même dans le mime même si le clown ne parle presque pas. Pourrait-on être dans l'acrobatie qu'elle se transforme en chorégraphie, approcherait-on la farce qu'en son exécution se cache un propos sérieux sur la société.

Critique de spectacle, Critiques de Spectacles à Lyon

Tous des oiseaux de Wajdi Mouawad et A la trace d’Alexandra Badéa

Ces deux pièces tracent les destins singuliers d’individus tiraillés par la quête de leur origine : un événement remet en cause leur conception d’eux-mêmes, bouleverse leur histoire et par cela leur identité. Quand un mystère se met à planer sur notre naissance et notre filiation, la vie ne peut suivre son cours impartial.

Critiques de Spectacles à Lyon

Al Atlal, chant pour ma mère, par Norah Krief

Norah Krief entre sur scène. Elle se met à chanter, elle rajeunit alors de 10 ans. Elle se place ensuite, humblement, en spectatrice de ses musiciens. Elle rajeunit alors encore. A la fin du spectacle, au bout de cette heure de doux voyage, le miracle est accompli, et Norah Krief n'a plus que 10 ans, ou peut-être 1000. Et quand Norah Krief sort de scène, elle ne quitte jamais nos esprits ni nos cœurs.

Critique de spectacle, Critiques de Spectacles à Lyon

Je suis Fassbinder de Falk Richter et Stanislas Nordey

le travail de Fassbinder est par essence intrinsèquement lié à sa société, et il ne pouvait en être autrement pour le spectacle de Nordey et Richter, qui travaillent donc à actualiser le propos et à s'interroger sur sa pertinence dans notre monde actuel.