Marcial di Fonzo Bo monte donc un spectacle-hommage à Copi, qui permet de rencontrer son univers et de pénétrer dans son esthétique par différentes portes : l'humour, l'esthétique de la destruction, la travestissement (Copi a lui-même longtemps joué des numéros de transformiste), la quête de l'identité, le rapport à l'exil et au pays d'origine, ou encore l'engagement politique et militant. L'homme transparaît ainsi derrière les textes qu'il a laissé, et qui sonnent pourtant terriblement actuels dans un contexte, 30 ans plus tard, où la France (et l'Europe) semblent se refermer et effectuer un retour en arrière en matière de diversité sociale et de vivre ensemble.