Critique de spectacle, critique de spectacle paris

Cross ou la fureur de vivre de Julie Rossello-Rochet dans une mise en scène de Lucie Rébéré

Une invitation à prendre le large ou à se révéler, on ne sort pas indemne d'un tel spectacle qui vient bouleverser nos certitudes et se montrer dans une machinerie psychologique très vive. Loin des poncifs qui entourent ce problème, il y a cette volonté dans l'écriture de faire naître l'indicible et le montrer tout simplement pour que chacun y trouve sa voix pour faire face aux menaces qui nous assaillent comme des mouches...

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

D comme Deleuze par la compagnie La Traversée dans une mise en scène de Cédric Orain

La création repose sur un véritable projet scénique et ne se contente pas de superposer les textes. Il se dégage du spectacle quelque chose d'insensé mais au fond d’insaisissable qui est que réfléchir est en soi un acte artistique parce qu'on refuse de renoncer et qu'on fait de notre lucidité, une arme pour interroger le monde...

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

Dans la solitude des champs de coton, de Bernard-Marie Koltès, mise en scène par Charles Berling

Alors que Mata Gabin, l'interprète du dealer semble chanter ses répliques, les slamer, en appuyer le rythme naturel et la courbe nécessaire, Charles Berling, lui, intériorise plus une parole qui en paraît d'autant plus sincère et universelle.

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

Sallinger de Bernard-Marie Koltès dans une mise en scène de Léa Sananes par le collectif Rocking-Chair

Il reste qu'il s'agit là d'une très belle entrée dans l'œuvre de Koltès, avec des passages d'une très belle intensité qui esquissent des errances précieuses qui font la grandeur du théâtre de Koltès et de tous ceux qui travaillent à son rayonnement. Le Collectif Rocking-Chair est en cela un digne ambassadeur.

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

Les Fourberies de Scapin de Molière dans une mise en scène de Denis Podalydès

La farce déploie alors toute sa puissance, bercée par un sentiment de malaise. Scapin, le personnage marginal, dévoile à lui seul la puissance du théâtre capable de bouleverser l'ordre social. Une pièce drôle, jouissive, noire, à vocation universelle, dans une mise en scène mémorable...

Critique de spectacle, critique de spectacle paris

L’homme hors de lui, texte et mise en scène de Valère Novarina

Le personnage de l'Homme hors de lui devient dès lors une sorte de figure quasi-christique, une essence nouvelle qui serait « le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle »  telle que l'annonce Rimbaud dans « Génie » (Les Illuminations). La recherche de Valère Novarina semble arriver à une musicalité nouvelle et renouvelée, qui au lieu du lyrisme sanglant et spectaculaire de la parole préfère une écume de désespoir et un reflux de vanité.