Therein lies the power of the play, it is about the complexity of our world, its ambiguities. There is a fine line between dominant and dominated. It is also a very cold environment, as if the world had become frozen, out of time, suggested by the light effects and the slow-motion scenes which contrast with the realism of the show.
Étiquette : Festival d’Avignon 2017
Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire de Radhouane El Meddeb
La mer dont il est question pourrait être aussi le public, immensité poétique constituée par une singularité commune, celle d'être présente et d'être humain. La mer est aussi déferlante et rageuse que peut l'être un public mais toute aussi douce et placide qu'un public en paix et qui cherche dans l'œuvre d'art, une raison délibérée d'exister ailleurs que dans le monde opaque et plat que nous sert chaque jour notre société en marche vers un progrès toujours plus incertain.
Grensgeval (Borderline), un spectacle de Guy Cassiers et de Maud Le Pladec
Grensgeval (Borderline) nous inonde par son flot incessant de noirceur et nous apprend à contempler notre misère, sans aucun pathos, simplement dans la dureté qui devrait être la nôtre face à ce sujet, car il faut apprendre à aimer jusqu'à ces beautés in-apaisantes et intranquilles pour pouvoir les combattre, sans cri et sans colère, la tête froide et amoureuse...
Ibsen Huis la maison d’Ibsen dans une mise en scène de Simon Stone
Simon Stone enfin préfère à l'hystérie des défaites et des forfaitures, le silence peu à peu conquérant et impérissable de l'impossible existence d’idéaux en ce monde...
Sopro écrit et mis en scène par Tiago Rodrigues
Comme cette souffleuse habitée par des textes magnifiques, le spectateur entre en contemplation car il est lui aussi pénétré par de tels textes, et c'est son cœur qui lui souffle les textes. En écoutant ce spectacle, on devient tous un peu souffleur, souffleur de notre amour sans limites du théâtre.
« Antigone » by Sophocles directed by Japanese director Satoshi Miyagi
Hope is what is left at the end, when everyone is equal before death, even if the balance of the world is disrupted on earth and values fall apart. This explains this quiet atmosphere during the play, giving it its rare magic, while exalting its message of love. This is why Satoshi Miyagi declares that it is not a “tragic and sad play, but a celebration to appease minds”.