Grensgeval (Borderline) nous inonde par son flot incessant de noirceur et nous apprend à contempler notre misère, sans aucun pathos, simplement dans la dureté qui devrait être la nôtre face à ce sujet, car il faut apprendre à aimer jusqu'à ces beautés in-apaisantes et intranquilles pour pouvoir les combattre, sans cri et sans colère, la tête froide et amoureuse...
Auteur : Alchimieduverbe
Ibsen Huis la maison d’Ibsen dans une mise en scène de Simon Stone
Simon Stone enfin préfère à l'hystérie des défaites et des forfaitures, le silence peu à peu conquérant et impérissable de l'impossible existence d’idéaux en ce monde...
Croissance Reviens dans une mise en scène d’Aurélien Ambach Albertini
Loin d’être un cri de désespoir, le rire devient un éclat de vérité, un rire subversif et hérétique au regard du discours de la doxa porté par la figure du « PAP'40 de l’Église de la Très Sainte Consommation », ouvrant par-là la possibilité d’un renversement de l'ordre social et politique injuste.
Sopro écrit et mis en scène par Tiago Rodrigues
Comme cette souffleuse habitée par des textes magnifiques, le spectateur entre en contemplation car il est lui aussi pénétré par de tels textes, et c'est son cœur qui lui souffle les textes. En écoutant ce spectacle, on devient tous un peu souffleur, souffleur de notre amour sans limites du théâtre.
Noce de Jean-Luc Lagarce dans une mise en scène de Pierre Notte
Pierre Notte a choisi de faire exploser les énergies en procédant à une virevoltante excitation qui pèse bientôt sur le drame au point de le rendre angoissant.
La Mulâtresse Solitude d’après le roman d’André Schwarz-Bart adapté et mis en scène par Fanny Carenco
Les mots ne sont pas fragiles quand ils racontent avec autant de justesse ce que fut la souffrance de plusieurs générations qui vécurent dans les fers, déportés et battus et quand des comédiens portent encore cette parole dans une belle et gravide contemplation, on a l'impression que cette souffrance coule toujours dans nos veines, à jamais sans doute.
