Truth's a Dog Must to Kennel de Tim Crouch se joue du 14 au 23 juillet à la Chapelle des Pénitents blancs. Pour cette 77e édition du festival, Tiago Rodrigues a décidé de célébrer la langue anglaise avec un certain nombre de spectacles venus d’Outre-Manche. Parmi eux, « À la niche chienne de vérité » ou,… Lire la suite Imaginer avec ses oreilles
Étiquette : festival in avignon
D’autres lieux, d’autres temps
Retour sur Le Jardin des Délices de Philippe Quesne joué à la carrière de Boulbon du 6 au 18 juillet et Paysages partagés par Caroline Barneaud et Stefan Kaegi qui se jouait à Pujaut du 7 au 16 juillet. Un jardin où se délecter encore Il est toujours impressionnant d’entrer dans un lieu marqué historiquement… Lire la suite D’autres lieux, d’autres temps
Un centre d’aide sociale dans la Cour
Welfare de Julie Deliquet se jouait du 5 au 14 juillet dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. États-Unis, début des années 1970, gymnase aménagé en centre d’aide sociale. Mme Turner, M. Rivera, M. Hirsch, Mme Gaskin et d’autres sont venu·e·s ici avec des dossiers remplis de documents administratifs. Ces quinze personnes, devenues en… Lire la suite Un centre d’aide sociale dans la Cour
Liebestod d’Angelica Liddell
Elle nous parle, elle titube d'ivresse et de désir, sa voix s'adonne à la mélancolie et à la fureur ; elle parle à tout ce qui en nous est sans cesse retenu, taiseux, médiocre : elle nous apprend l'humilité et la terreur.
La dernière nuit du monde de Laurent Gaudé dans une mise en scène de Fabrice Murgia
La pièce a quelque chose de fragile, mais la douceur du jeu de Nancy Nkusi mêlée à la fureur endolorie de Fabrice Murgia, tout cela rehaussé par l'écriture lumineuse de Laurent Gaudé, lui donne en réalité une force insoupçonnée qui s'étire jusqu'à faire sortir les personnages des espaces où ils sont assignés.
Place des Héros de Thomas Bernhard dans une mise en scène de Krystian Lupa
Il y a quelque chose chez Lupa d'un art éteint, sans flambeau, pesant et pourtant aérien, un souffle in-consumée prêt à faire naître des regards compatissants et amoureux dans l'orgueil du spectateur.
Ce n'est pas la fascination qui prédomine au premier abord mais une sorte de sensation étrange d'ennui, mais l'ardeur dramaturgique bientôt nous emporte aux seuils d'une histoire, notre histoire, celle de tous, celle qui doit nous faire haïr les politiques les plus sombres qui sous couvert d'obséquiosités nous promettent de grands changements portés par un vent fielleux...
