Il y a quelque chose chez Lupa d'un art éteint, sans flambeau, pesant et pourtant aérien, un souffle in-consumée prêt à faire naître des regards compatissants et amoureux dans l'orgueil du spectateur. Ce n'est pas la fascination qui prédomine au premier abord mais une sorte de sensation étrange d'ennui, mais l'ardeur dramaturgique bientôt nous emporte aux seuils d'une histoire, notre histoire, celle de tous, celle qui doit nous faire haïr les politiques les plus sombres qui sous couvert d'obséquiosités nous promettent de grands changements portés par un vent fielleux...