Les Damnés nous apprennent à ne plus respirer, le vent respire pour nous dans la cour, souffle primitif des grandes épopées, c'est le vent de l'histoire, de notre actualité qui murmure ses frimas d'indolence, et qui nous oblige nous spectateur, fusillé comme on peut l'être dans ce monde, à réagir et à faire face à l'horreur, à croire possible, toujours possible, même si cela paraît improbable, l'énergie assassine du collectif, en prévenir les signes et les dangers du moins...