Par Raphaël Baptiste. Les comédiennes ne portent pas simplement un texte, mais bien plus un corps incandescent prêt à en découdre, prêt à se battre et à demander des comptes. L'impression d'apaisement du texte par son côté introspectif dénote totalement avec son aspect imprécatif : il aurait fallu un souffle plus cru pour en révéler les débordements sur la scène, qui trop réglée, nous donne un spectacle mesuré qui semble taire, au moins amoindrir, la terreur de l'histoire qu'il offre au spectateur.