Par Vianney Loriquet Nils Öhlund ne joue certes qu’un rôle comme étant celui du Don Juan qu’on connaît, le bourreau des cœurs « malgré lui ». Mais joue-t-il en réalité un seul Don Juan ? Où n’a-t-il pas le mérite de jouer un seul homme aux facettes multiples, capable des pires exactions comme des élans les plus passionnés ? On a envie de dire oui, et on relève une interprétation de l’homme torturé intérieurement exécutée avec brio par l’enfant de l’ENSATT, entre délire et domination morbide, passion et désenchantement