L’Opéra de Lyon a démarré la saison 2016-2017 sur les chapeaux de roue avec cette production importée de la Komische Oper de Berlin. J’écris là-dessus brièvement, pour pouvoir garder trace de mon exaltation — j’en suis vraiment ressorti groggy, migraineux et extatique ! —, mais c’est un spectacle qui aurait mérité de plus amples développements, et donc un second visionnage. Il y avait des caméras dans la salle, laissant espérer une captation sur les canaux habituels, ce qui servirait de lot de consolation aux malheureux qui auraient loupé ça — et de souvenir un peu pâle à ceux qui ont pu vivre cette expérience.
L’acte V : Carmélites gone wild (Photo : Jean-Pierre Maurin)
Car L’Ange de feu prend vraiment toute sa mesure en salle. C’est une partition fascinante, y compris au disque, par ce qu’elle a d’hypnotique : ses ostinatos permanents, ses couleurs harmoniques et orchestrales tourmentées et criardes…
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