Par Marie Chateau Sans s’effleurer et leurs regards portés dans un lointain imaginaire, les acteurs face aux spectateurs se font « les passeurs diaphanes des mots » laissant ainsi un champ suffisamment libre où vague la rêverie, le cauchemars, l’ailleurs et où l’on se doit de laisser en suspens certaines énigmes insolubles. Énigmes tenues au secret par le voile de la pénombre qui peuvent, si on ne s’en tient pas à accepter leur étrangeté, être interprétées à l’aune des symboles que la clarté transperce.